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 On débarque, on répare, et on repart !

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Heihashi Mishima



Heihashi Mishima

Contre-Amiral


Messages : 13
Date d'inscription : 02/07/2011


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MessageSujet: On débarque, on répare, et on repart !   On débarque, on répare, et on repart ! Icon_minitimeDim 10 Juil - 21:53

Spoiler:

Une pièce plongée dans une profonde obscurité. Quelques rares filets de lumière réussissaient à percer à travers les rideaux, mais l'ensemble de la salle n'était pas perceptible visuellement. Sur la gauche, un bureau, qui n'avait jamais été utilisé jusqu'alors. On peut discerner dessus de l'encre, une plume, ainsi qu'un papier. Dans les tiroirs, divers plans et cartes sont rangées. Au milieu de cette pièce, une imposante table, servant certainement à déposer des plans et ceux massivement dessus. A droite, on peut facilement reconnaître la forme d'un lit. A en juger par les couvertures, il n'a pas été utilisé depuis le début du périple. Dans cette clarté obscure, deux yeux s'ouvrirent. Le peu d'ombre que dégageait cet homme démontrait la masse musculaire qu'il était. Le sol commençait à grincer, puisque notre homme se levait, stoppant toutes positions de méditation. On pouvait facilement juger du fait qu'il n'avait pas réellement dormi au cours de cette nuit. Le lit n'étant pas découvert, sa tenue étant celle qu'il porte habituellement, et le fait qu'il se soit relevé alors qu'il méditait au sol. Il y avait l'écho de plusieurs pas, ceux-ci se dirigeant vers la porte de la chambre. Une main considérable empoigna la poignée de la porte. Celle-ci se brisa sous la pression, et la serrure fut soudainement modelée d'une autre manière. Un soldat prit la peine d'ouvrir la porte. Tous les matelots présents se placèrent en ligne, et se mirent au garde-à-vous. Sortant de l'ombre de sa cabine, Heihashi grommela et fit un signe de tête pour désigner le repos. Il montra du doigt un homme au hasard, puis indiqua sa cabine. Tout le monde savait que cela signifiait qu'il désirait qu'on l'aère. Le matelot acquiesa, et fonça dans la pièce afin d'ouvrir les rideaux et fenêtres. Notre masse sur patte executa un geste machinal au dessus de sa tête pour faire comprendre à ces hommes qu'ils pouvaient retourner à leurs occupations. Ce Contre-Amiral ne parlait pas, ou très peu. Ce bateau qu'on lui avait offert pour sa promotion n'était pas une gêne, loin de là. Mais il préférait laisser le monopole de l'organisation du navire à son second, le Lieutenant Zack. Il avait la veille, présenté une destination. Heihashi désirait s'y rendre dans l'unique but de colmater le trou béhant de la ballustrade lorsqu'il tomba à la mer. Six matelots au total durent aller le repêcher. Notre homme se contentait de marcher sur le navire, vérifiant ce que chacun faisait. Il lui arrivait des les aider manuellement parfois, lorsqu'il remarquait que ceux-ci ne s'en sortaient pas avec tel ou telle chose. Au vu des dégâts qu'il provoquait la plupart du temps, il préférait ne pas s'engager trop longuement dans la contribution au nettoyage et corvées du navire.

Contre-Amiral Mishima !

La personne controlant la barre criait à plein poumon pour l'appeler. Heihashi se dirigea vers lui. L'homme lui montra du doigt l'île sur laquelle ils devaient accoster. Une heure plus tard, le navire était arrivé à destination.

Heihashi descendit et avança lentement sur le ponton, il fallait faire attention à ne pas passer au travers. Il avait auparavant désigné du doigt cinq matelots afin de le suivre dans la ville, et parlementer avec un charpentier. L'île paraissait être assez banale. Les habitants arpentaient les rues, certains le sourire aux lèvres, d'autres non. La rue principale s'apparentait comme être une zone de commerce. Le Contre-Amiral ordonna aux hommes qui l'accompagnaient de rechercher les personnes pouvant s'occuper du bateau. Ainsi, il allait pouvoir se diriger vers le quartier de la Marine mit en place dans la ville. Il fut surprenant de constater qu'au cours du chemin, une enfant l'eut percutée, glace à la main. Les boules s'effondrèrent lamentablement sur le sol. La masse imposante qu'est Heihashi, accompagné d'une longue cape avec l'embleme de justice de la marine sur son dos, manqua de peu de l'effrayer. Il fouilla dans sa poche, et en sortit quelques pièces qu'il déposa dans les mains de l'enfant. Celle-ci ferma les yeux, et lui sourit pleinement, retournant vers son père. Heihashi continua sa route, tentant de se fondre dans la foule, bien que ce soit difficile au vu de sa taille qui dépassait très largement celle des autres. Lorsqu'il pénétra dans la caserne de la marine, il tenta de se présenter à l'un des guichets, et se plaça dans la queue. Autour de lui, des citoyens, des marines et surtout, une bande de chasseur de prime. Les membres revendiquaient leur droit de toucher leur récompense, et ceci en criant. L'homme qui s'en chargeait leur répondit naturellement, peu soucieux, qu'il ne pouvait se permettre de puiser dans les fonds de la caisse, sur ordre d'un supérieur. La bande finit par sortir à l'exterieur. L'un des membres sortit soudainement un pistolet, accroché à sa ceinture. Il menaçait de s'en servir rapidement sur le premier venu si l'argent n'était pas très vite apporté. Heihashi du se pencher pour sortir à l'exterieur, et se plaça lentement devant ce qui s'apparentait comme être le chef. Il le braqua. Le Contre-Amiral ne broncha pas, et se contenta de saisir le poignet de l'homme, et de le lui broyer. Le pistolet retomba sur le sol, et son possesseur à genoux. Le mouvement de foule prit place, et bientôt on pouvait remarquer une délimitation circulaire. Les cinq autres chasseurs de prime s'étaient positionnés également en cercle, sabres à la main. Heihashi soupira longuement, mais garda une position pour le moins stoïque. Il restait droit, et se contentait de scruter autour de lui. Il avait dans sa ligne de mire quatre chasseurs de prime, le dernier étant placé dans son dos. Après quelques secondes, le silence finit par gagner la foule. Tous attendaient le dénouement final.

L'un des membres fit un clin d'oeil, peu discret. Aucune réaction pour le moment, mais le bruit d'une course était perceptible dans le dos d'Heihashi. Il se déplaça agilement, et rapidement sur le côté, esquivant le coup d'épée qui allait inéluctablement s'abattre sur lui. Il lui envoya un magistral coup de genou dans le torse, coupant sa respiration, et l'envoyant valser contre la paroi du mur. Au moins, il n'avait plus à se soucier de ses arrières. Ceux, placés sur sa droite et sa gauche foncèrent sur lui par la suite. Le Contre-Amiral se contenta de braquer lourdement ses bras face à ces agresseurs, paumes en avant. Elles se plaquèrent contre leurs visages, dans un assourdissant fracas. Leurs nuques se plièrent, et ils retombèrent lourdement sur le sol, totalement sonnés. Heihashi continuait de fixer les deux hommes valides le regardant. Plutôt que d'attendre une quelconque réaction de leur part, il préféra agir, puisque l'attaque reste la meilleur défense. Il s'avança, pas après pas, dans leur direction. Ceux-ci n'osèrent même pas bouger, les jambes tremblantes. Il plaça ses larges mains sur leur tête, les empoignant. Les sabres tombèrent dans un écho de métal. Les soulevant, il cogna violemment la tête de l'un sur l'autre. Assomés, et hors d'état de se battre, il les lacha. Alors que son visage n'affichait clairement aucun sentiment, une balle vint froler son oreille. Le sifflement était impressionant, et Heihashi se retourna d'un mouvement sec. Le meneur à qui il avait brisé le poignet avait tenté, sans succès, de lui faire sauter la tête. Cette masse sur patte commença une légère course, le sol trembla. Dans un dernier élan, alliant colère et force, il lança éperdument sa jambe, visant le visage de son agresseur. Dans ce coup, il activa son fruit du démon. Le contact fut décisif, et explosif. La fumée engloba toute la zone de combat, et le corps, inerte, du meneur fut projeté des mètres plus loin, dans la foule. Heihashi grommela, puis partit rejoindre son navire
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