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 [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol !

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Byrnison D. Iorek



Byrnison D. Iorek

♠ Leader Baroque Works ♠
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Date d'inscription : 18/04/2011


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MessageSujet: [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol !   [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol ! Icon_minitimeDim 24 Juil - 17:19

- Hum ?
Un léger sifflement régulier se faisait entendre dans le coin de la petite pièce blanche. Rosalie dormait, sur un canapé qu'on lui avait apporté. Elle avait la tête posée sur ses mains en guise d'oreiller, et le tout sur l'accoudoir. Elle était belle, c'était une déesse endormie. Retour à l’hôpital de Chikagai. Apparemment j'avais échappé à un infarctus, ce qui me laissa un goût amer : comment avais-je pu être si faible ? Une infirmière entra dans la pièce en faisant attention de ne pas réveiller la belle endormie.
- Depuis combien de temps je suis là ?
- Depuis un semaine Monsieur.
Je détournais le regard sur Rosalie.
- Et elle ?
- Elle ne vous a pas quitté Monsieur Mister Zero.
- Ah... Quand pourrais-je sortir ?
- Pas avant un bon mois. Plusieurs de vos os sont brisés et il y a encore un faible risque d'avoir une hémorragie interne. Heureusement que vous êtes coriace, si je puis me permettre, du coup nous ne pouvons estimer quand vous serez rétabli.
- Réveillez-la.
L'infirmière poussa un peu le bras de la jeune femme qui se redressa subitement, tout en regardant dans ma direction. Elle fut apaisée quand elle vit que j'étais assis, le dossier relevé légèrement. Elle ne fit même pas attention à l'infirmière et me fondit dessus. Elle m'enlaça, m'embrassa, me caressa tout en plongeant ses yeux dans les miens. Je fis signe à l'infirmière de partir, car elle venait de finir ses prélèvements et prises de notes et nous regardait bêtement, droite comme un piquet. La porte se ferma, je pris la jeune femme dans mes bras :
- Ne fais plus ça devant personne ici, s'il te plait. Bon maintenant sois attentive. Ils veulent me garder un mois, mais je ne pourrai pas tenir ici un mois. Aide moi à m'échapper. Demain, dans la nuit, je t'attendrai ici, il te faudra juste réunir l'équipage du zeppelin, retiens bien son nom : The Northern Lights. Tiens, voilà une signature. Je griffonnais sur un papier arraché au bloc sur la commode, et le tendis à la jeune femme. Elle buvait mes mots. Tu le montreras si on te demande des preuves, mets le dans ta poche. Bon maintenant je vais me reposer jusqu'à demain soir, il te faut quitter le bâtiment. Je compte sur toi, allez. Je t'aime.
Elle m'embrassa sur le front et s'en alla. Je m'endormis.

La journée qui suivit fut calme. Je passais la majeure partie de mon temps à manger pour récupérer des forces et à dormir - alors que cela faisait tout de même une semaine que je dormais et que j'étais toujours fatigué. Pendant ce temps, Rosalie s'affaira à faire tout ce que je lui avais demandé. Le soir enfin, je restais éveillé dans le noir à attendre sa venue. J'avais laissé la fenêtre ouverte. Quelque part au fond de moi, Irmin grogna, satisfait. Elle avait fait ce que j'avais demandé. Elle arrivait.
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Rosalie Hancock



Rosalie Hancock

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MessageSujet: Re: [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol !   [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol ! Icon_minitimeLun 25 Juil - 0:44

Je sortais du bâtiment discrètement. Je savais quoi faire car il m'avait préparée à ce genre de situation, il m'avait quasiment préparée à tout en réalité. Cependant j'étais mal à l'aise à l'idée de le tirer de force de cet hôpital alors qu'il venait d'échapper plusieurs fois à la mort. Mais je savais bien que je ne pouvais faire face à sa décision, et je devais faire ce qu'il me demandait : non seulement car il était mon supérieur hiérarchique, mais aussi car s'il restait dans ce bâtiment blanc, il n'aurait de cesse de tenter de s'échapper par n'importe quel moyen, et il m'en voudrait de ne pas l'avoir aidé ! Et comme l'amour pousse à faire des idioties, je ne pouvais rien lui refuser... Il me fallait désormais contacter des agents sous mes ordres qui pourraient réunir l'équipage du Zeppelin. Chaque minute qui passait me rongeait d'inquiétude, et je révélais ma terreur ainsi qu'une appréhension pour le moment où je devrais aider Iorek à s'échapper. Je riais parfois de la situation paradoxale : le Leader du Baroque Works, prisonnier de son propre hôpital dans sa propre ville, Quartier Général de sa propre organisation. Le Den Den Mushi portable résonna dans ma poche pour m'informer que l'équipage avait été réuni, que ma Vénus et l'ours de Iorek étaient déjà dans les appartements luxueux et qu'ils n'attendaient plus que nous deux pour partir. Je me rendais en vitesse jusqu'à mon appartement dans l'une des plus hautes tours de la ville et me changeais. J'aimais accorder mes habits à la situation dans laquelle je suis empêtrée, et ici il me fallait être discrète. J'enfilais donc une tenue noire : robe-bustier et escarpins vernis.

L'aéroport était lui aussi sous-terre, comme le port en fait. On retrouvait une longue piste de décollage goudronnée, à ceci près qu'elle était aussi large que longue. Au dessus, dans l'ombre, des voyants lumineux clignotaient en éclairant les contours de deux gigantesques portes en fer, et le gigantesque zeppelin n'avait aucun mal à passer ces deux trappes si celles-ci étaient normalement ouvertes. Sur la piste était déployé le formidable engin, et des hommes et femmes se pressaient tout autour pour vérifier la pression du ballon, la vivacité des réacteurs et tout un tas de réglages nécessaires au décollage. Mon regard s'attarda longuement sur le Zeppelin où il était écrit, sur la coque rouge-sang qui enveloppait le ballon : The Northern Lights. C'était donc le nom de notre moyen de transport. J'étais fière de savoir que j'avais une chambre dans les appartements de luxe de cet appareil, et que l'homme que j'aimais en était le possesseur. La taille de The Northern Lights était vraiment incommensurable, mais il fallait au moins un ballon aussi gros pour pouvoir porter le gigantesque bâtiment situé en dessous et heureusement il y avoir des moteurs pour aider à la poussée, car sinon j'imagine qu'il aurait été impossible de soulever une telle carcasse de ferraille. Je vis qu'à l'arrière du vaisseau, des hommes faisaient lentement avancer un sous-marin dans la cale, un submersible qui pourrait porter un équipage de dix hommes au moins, vu sa taille. Je me faisais à l'idée que jamais cet appareil ne décollerait. Les spots placés à différents endroits sur la piste tardaient à s'allumer, et il devait encore y avoir mille détails à décrire, mais je ne pouvais gaspiller plus de temps. Je me remis en route vers l'immeuble ayant la fonction d’hôpital.

Iorek avait laissé la fenêtre ouverte, des vigiles faisaient leur ronde et il m'aurait été bien facile de me débarasser d'eux, ainsi rentrer dans le bâtiment aurait été chose aisée, mais en ressortir serait bien plus compliqué. Je décidais donc de passer par la fenêtre, et pour cela je dus faire une ascension vertigineuse. Iorek avait tendu une corde au préalable, et mon corps souple et léger m'aidait dans ce genre de situation. Il avait été bien clair en me demandant d'amener un matériel d'escalade pour lui et moi. J'arrivais à la hauteur de la fenêtre en quelques minutes et pénétrais dans la pièce. Il faisait chaud, la lampe de chevet était allumée et assis sur son lit il me regardait. Ses yeux étaient sombre, son teint plus que livide et ses cheveux en bataille, il avait néanmoins trouvé la force de s'habiller, mais comme il paraissait faible d'un coup, le Leader du Baroque Works ! Logiquement personne n'aurait du venir à cette heure de la nuit, néanmoins c'était à mon tour de descendre cette fois-ci. Iorek venait de glisser sur la corde, avec la main sur le mousqueton et faisait une descente en rappel, sur ses jambes frêles qui semblaient lui envoyer des coups dans la colonne vertébrale à chaque contact avec la paroi de l'immeuble. Je m'apprêtais à faire pareil quand un infirmière entra dans la chambre. Mon sang se glaça quand elle leva les yeux vers moi, les mains sur la corde tendue puis les posa sur le lit vide. Elle hurla, mais je ne l'entendais plus car je glissais à mon tour avec un petit cri strident sur la corde, effectuant des bonds gigantesques à chaque fois que mes jambes entraient en contact avec le béton de l'immeuble. En l'espace de dix secondes j'étais à terre, Iorek m'attendait, assis sur un banc de pierre du jardin qui entourait le complèxe hospitalier. Il suait et me regardait sans rien dire.
- Il faut que nous partions d'ici, l'aéroport n'est heureusement pas très loin. Tu arriveras à courir ? Si tu t’inquiètes pour ton ours, ne t'en fait pas il dort sagement dans le zeppelin en attendant ton retour. Oh Iorek j'ai eu si peur... !
Il me coupa en mettant un doigt sur ma bouche, en regardant de tous les côtés et en tendant les oreilles : je fis de même et entendis des bruits de pas ainsi que celui de portes à battants qui s'ouvrent et se referme. Ils étaient sur nos traces.
- Oui, mais par Virgo tais toi et partons d'ici.
Nous nous mîmes à courir, j'étais visiblement vexée par sa réponse, mais au fond il avait raison, ça n'était pas le moment de parler.
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Byrnison D. Iorek



Byrnison D. Iorek

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MessageSujet: Re: [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol !   [PV Rosalie Hancock]Un Nouvel Envol ! Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 23:17

Courir me causa encore plus de mal que de descendre en rappel. En réalité j'avais les os en vrille et certaines parties de mon corps ne me répondaient plus, mais je courais tant bien que mal. Dans le silence et les ténèbres de la ville souterraine endormie, deux jeunes gens couraient à perdre haleine malgré le froid glacial qui gelaient mes mains et mon visage. Peut être était-ce car j'étais si faible que la température me glaçait, car jamais avec mon Fruit du Démon un vulgaire degré en plus ou en moins ne pouvait me faire ressentir un tel changement. En attendant Rosa, j'avais eu tout le temps de me dénicher un habit classe et sobre, digne du Leader du Baroque Works. Rosa me tirait par la main quand je n'étais plus en capacité d'avancer, elle tentait même de me porter mais ça n'était pas la peine, elle était trop faible pour soulever un poids comme moi. Je n'en pouvais plus, j'allais m'écrouler quand elle annonça :
- Enfin nous y sommes ! Iorek, lève les yeux, c'est ton vaisseau pour lequel tu as tant trimé à la Mer de Glace !
- Qu... Quoi, c'est pas... Je ne pu finir ma phrase car ma mâchoire inférieur ne pouvait plus bouger, immobile, par la stupéfaction et l'excitation qui me prit soudain. L'adrénaline se dispersa dans mon corps et je regagnais un peu d'énergie, mais la fatigue était toujours là et elle n'attendait qu'une chose : se manifester par un coup de barre rapide et soudain qui me clouerait au sol cette fois-ci. Je tenais debout comme un zombie, mais ma tête ne bougeait pas d'un pouce, car elle contemplait cet énorme engin aux couleurs métalliques et rouge-sang qui nous faisait face de tout son flanc droit. The Northern Lights, car c'était son nom vu qu'il était écrit sur la coque de fibre de carbone rouge-sang qui recouvrait le ballon de gaz chaud. Des ailerons de la même matière pointaient régulièrement hors de la coque, plus ou moins longs selon leur placement, et les quatre à l'arrière étaient accompagnés de puissants réacteurs. Ces mêmes réacteurs on les retrouvait un peu partout dans différentes positions, numérotés de ce côté là de un à six. De gigantesques soutes sur le côté devaient desservir différents atouts, mais j'écartais vite des armes puisqu'il y en avait déjà bien assez d'affichées. On devinait, de chaque côté, deux tubes en aciers chargés de missiles, ainsi qu'une dizaine de tourelles et de plateformes à canon et étrangement des balistes armées de leur puissantes flèches harpons, mais qui étaient là au départ pour forcer un atterrissage et non pour l'attaque, jouant donc le rôle d'ancres pour le vaisseau.

Avant que nous n'entrâmes dans le Zeppelin, les deux gigantesques portes dans le plafond se soulevèrent avec un tintement régulier et un clignotement des lampes tout aussi fréquent. Dehors il faisait aussi nuit, et l'air frais pénétra par courants d'airs vicieux dans la ville souterraine. La cavité ovale dans laquelle se trouvait l'aéroport avait été faite en hauteur, si bien qu'il n'y avait que les portes qui séparaient cette zone souterraine de la surface. De gigantesques poutres et piliers tenaient fermement le sol sableux de l'extérieur, et d'ailleurs beaucoup de ce sable s'écoula quand les trappes s'ouvrirent lentement. Le navire amorça le décollage, et nous montâmes rapidement dans l'engin précédés par quelques agents dont la moitié resta à terre. La porte du sas se referma derrière nous et un dédale de tunnels métalliques avec des dizaines de portes dignes de celles du sous-marin s'alternaient avec les murs d'acier peints en blanc, en bleu clair, en rouge ou en vert. Je devinais à chaque changement de couleur que nous changions de zone, ou d'étage dans le gigantesque bâtiment. J'avais tellement du mal à marcher, et un officier fit apporter une civière. Deux hommes m'allongèrent dessus et me transportèrent à bout de bras. Je me refusais catégoriquement à dormir avant d'être dans mes appartements. Si tout avait été fait comme je l'avais demandé, alors je n'avais pas à m’inquiéter, mais je voulais voir ça de mes propres yeux. Rosa veillait sur moi avec un regard mélangeant celui d'une mère et d'une fiancée. Enfin nous atteignîmes le centre de la bâtisse de métal qui était plus luxueux que tous les endroits par lesquels nous étions passés jadis. Les murs étaient tapissés, le sol était recouvert de tapis ou de moquette ou encore de carrelage, mais non pas de cette couche de plastique verte que l'on voyait partout ailleurs. Sur le chemin, beaucoup d'hommes m'avaient adressé leurs saluts mais je m'en moquais bien, et ils n'auraient mon salut que s'ils me menaient à bon port sans grabuge à chaque voyage. Une porte en bois fut rapidement ouverte, et l'on fit passer la civière à l'intérieur d'une pièce au sol moquetté rouge et aux murs bleus, avec une grande baie vitrée recourbée sur elle même face à l'entrée. Comme dans le Zeppelin de transport, il y avait un lit et une sale de bain, un confort extravagant sur lequel j'avais bien pris la peine d'exagérer. Ma chambre royale, mon espace luxueux, mon lieu de vie pendant un bon moment ne devait pas être un taudis ridicule comme pour les chambres des officiers de l'aéronef. On me déposa sur le lit où je m'endormis directement, mais avant que je ne sombre dans le sommeil une silhouette s'allongea près de moi et déboutonna mon col, avant de passer sa main sur mon torse, et c'est ainsi que je m'endormis, posé sur mon lit avec Rosalie à mes côtés, comme elle l'avait toujours été.

- Virgo, que fais-tu donc de ce que j'étais. Je ne suis pas un jouet, et l'amour n'est que pure sottise, tu m'entraines donc vers la naïveté absolue, c'est ça ?
« Oui. »
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